Oxyane fait ses premières armes aux côtés d’aladin
Après deux années de travail, le groupe Oxyane déploie depuis le 6 juillet sa plateforme de e-commerce aladin by Oxyane auprès de ses adhérents.
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En parallèle de sa création, le groupe Oxyane, né de la fusion de La Dauphinoise et Terre d’Alliances, a lancé le 6 juillet sa plateforme de e-commerce aladin by Oxyane. Depuis l’automne 2018, l’entreprise (La Dauphinoise à l’époque) fait partie du groupe pilote de neuf coops engagé dans le développement de l’outil d’InVivo. « Quand on a décidé de développer un site de e-commerce, travailler dans une logique de coconstruction avec d’autres coopératives françaises, et appuyé par notre union nationale InVivo, a été pour nous un choix naturel. Aladin résume bien l’esprit coopératif », détaille Benjamin Pariot, responsable pôle marketing et omnicanal d’Oxyane.
Des agriculteurs pilotes
À l’échelle de la coopérative, un groupe pilote réunissant des agriculteurs de tous profils, tant au niveau de l’activité que de l’âge, a également été constitué dans une même logique de coconstruction. Tristan Spinelli, agriculteur en polyculture-élevage à Thodure (Isère), est l’un d’eux. « Il est intéressant de participer à la coconstruction de l’outil que l’on utilisera. » « Nous avons convié ces agriculteurs à des réunions, ils ont testé ce qui était en cours de développement, ils nous ont apporté leur expérience utilisateur. En deux ans, il y a eu de grosses évolutions pour arriver à un outil répondant aux attentes des agriculteurs », ajoute Benjamin Pariot.
Des premiers tests de commandes ont été réalisés au mois de juin. « J’ai fait une commande en autonomie pour du réappro car je savais ce dont j’avais besoin », témoigne Tristan Spinelli. Cette autonomie est le premier cas de figure envisagé par la coop. « Le deuxième, ça sera la commande lors de la visite ou du tour de plaine avec le TC, explique Guillaume Pain, technico-commercial. Aladin ne se substituera pas au TC, l’interaction avec lui restera essentielle. » « Le retour de technicité est nécessaire, par exemple pour le choix de variétés », confirme Tristan Spinelli. « Avec l’application TC, j’ai accès à la liste de tous mes agriculteurs, inscrits ou non sur la plateforme, et aux listes de commandes. Je peux également créer des groupes d’agriculteurs, détaille Guillaume Pain. Les agriculteurs peuvent communiquer avec moi, via aladin, notamment pour le choix de produits et, en retour, je peux leur suggérer des produits en les glissant dans leur panier. Libre à eux de valider ce choix ou non. La plateforme permet d’être encore plus réactif, c’est un facilitateur de transfert d’informations. » « Le site a été construit autour du TC. C’est un outil puissant pour développer un nouveau type de proximité », se réjouit Benjamin Pariot.
Près de cent inscrits
À l’heure actuelle, la plateforme compte près d’une centaine d’agriculteurs inscrits. « On a fait le choix de démarrer doucement, confie Benjamin Pariot. C’était pour nous une période de gros changements avec la fusion. » L’objectif est d’en recruter plusieurs centaines d’ici la fin de l’année. « Pour cela, nous avons lancé un plan d’action marketing en septembre, en parallèle de l’étoffement du catalogue », ajoute-t-il. Produits de protection des plantes, fertilisants et semences seront ainsi rejoints, dans les prochains mois, par les services tels que les OAD et l’agroéquipement.
Lucie Petit
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